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à la routarde en Amérique Latine

30 octobre 2014

Tout ce qui me parait différent ou surprenant au Japon

On peut fumer dans presque tous les restaurants. Et pas de coin fumeur.
Par contre dehors c'est rare de voir des gens fumer en marchant. Il se regroupent près d'un cendrier public. Je n'ai vu aucun mégot par terre! Les japonais respectent les règles!

De manière générale, quelle propreté au Japon. Je n'ai quasiment rien vu trainer par terre! Zéro crottes de chien! Et on ne voit pas d' éboueurs a chaque coin de rue.

La moitié des japonaises ont les pieds en dedans!

La cuvette des WC est parfois chauffée. Et puis il n'y a pas que ça (jets d'eau pour nettoyer le popotin!).

Les courbettes sont reines. Pour se saluer, s'excuser, remercier... Cela donne une dimension en plus a la politesse.

Il se peut qu'on vous mette la tête du poisson juste sacrifié dans votre assiette de sushis et qu'il respire encore. Non, ça ne m'est heureusement pas arrivé mais une copine me l'a raconté!! Elle a mis 20 minutes avant de commencer à manger...

Et oui, beaucoup de japonais ne parlent pas anglais mais une grande majorité va se plier en quatre pour vous aider. Je l'ai vécu et je remercie la dame qui a marché pendant une demi heure avec moi alors que j'étais partie dans la mauvaise direction!

De nombreux restaurants mettent des reproductions en plastique des plats qu'ils proposent dans leur devanture. Parfois des dizaines de plats, mais quel kitsch! J'ai même vu une japonaise avec des petits gyozas (beignets) en plastique comme déco sur son sac à main!

Les pommes sont énormes et très sucrées.

Celles ou ceux qui ont été au Japon peuvent partager leurs impressions dans les commentaires. A bientôt!

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24 octobre 2014

Les sources d'eau chaude

Les sources naturelles d'eau chaudes sont tres nombreuses au Japon. Il y en a meme beaucoup plus qu'en Islande je crois!
Personnellement, et certains le savent, j'adore l'eau chaude - alors j'espere pouvoir profiter de ces sources autant que possible.
A Tokyo, je suis passee un jour par hasard devant un etablissement qui proposait des bains de cette eau naturelle (onsen) et en passant, je me suis dit "mince, je n'ai pas mon maillot de bain". Naive que je suis... Bref, je passe mon chemin et me dis que de toute maniere ce sera plus agreable dans un lieu naturel avec vue sur la montagne par exemple, et pas en interieur en plein centre ville. Et puis, nous avons ce fameux diner avec les amis d'Hiroko et ils me proposent que l'on fasse une sortie ensemble un de ces jours. Et la, on parle d'osen et l'une des personnes me dit "mais ca ne te derange pas d'etre toute nue? tu es sure, ca ne te derange pas?" (mais nonnnnn, pourquoi??? voie aigue). J'essaie de ne pas paraitre trop surprise, mais, je repete quand meme plusieurs fois "on ne peut pas mettre un maillot de bain, vraiment?"... Visiblement une question qui n'a pas trop de sens, mais j'ai pourtant etudie mes guides touristiques plusieurs fois et je ne me rappelle pas qu'ils mentionaient cette nudite totale (je m'en serais souvenue)! Bref, je dis "pourquoi pas" et on en reste la. Je me replonge plus tard dans mon guide et la, je constate qu'il ne parle ni de nudite, ni de maillot de bain, il faut lire entre les lignes, donc. Bref, on n'est pas trop habitue a etre tout nu devant d'autres gens en France, et la, mon reve d'onsen en prend un peu un peu un coup, je suis pudique moi! Hiroko me dit que peut etre dans les hotels on peut y aller en maillot de bain.
Et justement, je suis en ce moment a Kanazawa et il y a des bains d'eau naturelle au dernier etage. 
Apres avoir bien crapahute aujourd'hui, je me suis dit que c'etait le moment de me detendre.
Dans le doute, j'enfile mon maillot de bain et mon pyjama (l'hotel fournit pyjama et pantoufles), prend ma serviette sous le bras et direction le 14eme etage.
Bonne surprise: il y a un cote pour les femmes et un autre pour les hommes, nous sommes separes donc.
Je rentre et dans le vestiaire a travers les baies vitrees, je vois des femmes nues dans les bassins. Youhou, aller, hop, il va falloir se lancer! J'enleve tout et me drape tout de meme dans ma serviette, apres avoir range mes affaires dans un casier. Avant d'acceder aux bassins proprement dit, il faut passer a la douche, soit la douche traditionnelle, soit l'on s'assoit sur un seau renverse et perce et on se douche assis. Il y a du shampoing et du gel douche a disposition pour etre bien propre en arrivant dans l'eau. En fait, en arrivant la, j'ai bien vu qu'il n'y avait aucun endroit pour accrocher sa serviette et me suis retrouvee a tourner comme une idiote! Il faut tout simplement la laisser au vestiaire. Et oui, a un moment, il faut vraiment se lancer!! Donc je me lance. Heureusement que ce n'etait pas un bain mixte, deja que c'est genant au debut... Donc, voila, on n'est pas tres a l'aise au debut et puis apres on se detend au contact de l'eau chaude, voire tres chaude (entre 39 et 41) et puis je ne voulais pas jouer la touriste en restant en maillot de bain, je n'aurais pas non plus ete a l'aise. Donc j'ai profite du bain interieur et de son atmosphere chaude a souhait et de ses transats dans l'eau et puis j'ai fait un tour dans le bassin exterieur ou l'air frais exterieur etait tres appreciable. Au final je ne suis pas restee tres longtemps car j'avais un peu trop chaud (malgre quelques douches fraiches entre les bains)! Ca m'a tout de meme fait du bien, on se sent vraiment relaxe apres un bon bain, n'est ce pas?  
22 octobre 2014

la nourriture au Japon

La nourriture au Japon. Un point primordial pour moi!
Plusieurs choses a en dire. D'abord, on peut manger relativement sainement a Tokyo pour quelques euros seulement. Un bol de riz avec du boeuf aux oignons, une petite soupe et une petite salade se trouvent tres facilement, ainsi que les variantes avec du porc saute ou des tempuras - petits beignets souvent de crevettes. Tout ce qui est soupe de nouilles de ble ou sarrasin avec un peu de viande ou un oeuf et un bouillon, idem, se trouvent a chaque coin de rue ou presque. Les gyozas, petits beignets de pate de riz fourres de viande hachee sont aussi tres frequents. Et bien sur le riz au curry avec toutes sortes de viandes. Pour moi, rien d'exceptionnel car je mange tout cela deja a Paris et j'avoue que je n'ai pas trouve ca forcement meilleur ici. Globalement ce sont des repas rapides, pas chers et d'un tres bon rapport qualite prix. Dans certains restaurants on peut d'ailleurs passer commande via un distributeur. Ca, je ne l'ai jamais vu en France.
Deuxieme mets japonais par excellence les sushis et sashimis (lamelles de poisson cru): petite deception pour mon premier bol de riz et sashimis. Bon, mais pas meilleur ou pas different de ce que je trouve deja a Paris. Visiblement il faut taper dans le haut de gamme (restos plus luxueux) pour avoir une experience differente ou s'eloigner de Tokyo. La ou le poisson est le plus frais et le plus repute, c'est bien sur pres de la mer, mais plutot de l'autre cote si j'ai bien compris. Ceci etant dit, j'ai goute hier soir de plutot savoureux sushis avec plusieurs varietes de thon: le thon gros et gras etait vraiment bon et different de ce que je connais deja: oui, rappelons-le le gras ca donne du gout et la il etait visible en plus! Par contre, je ne suis toujours pas fan de calamar et d'oeufs de poisson, ca, ca n'a pas encore change.
Pour finir, je vais vous parler d'une experience vraiment unique et memorable dans un restaurant japonais de Tokyo. Hier soir, Hiroko, ses amis et moi sommes alles diner dans un petit restaurant typique japonais. Le restaurant se trouve en sous sol, on rentre et enleve ses chaussures et puis on monte une petite marche et nous installons a notre place. Tout est en bois et l'on est assis assez bas pres de la table, mais heureusement il y a un espace sous la table pour les jambes. Dans certains restaurants ce n'est pas le cas et il faut croiser les jambes, mais j'avoue que je prefere une assise plus confortable comme celle-ci! Nous prenons un aperitif, vin ou biere par exemple, puis on m'initie au "whisky" japonais, dont j'ai oublie le nom... En fait, un alcool a base de pomme de terre qu'on peut boire avec de l'eau et des glacons (ce qui fut mon cas) ou juste des glacons. Hmm, un gout que je ne connaissais pas et que je ne saurai pas decrire, mais je n'ai pas vraiment apprecie! Heureusement ca finit par se diluer dans l'eau et la glace. Du cote de la nourriture, globalement excellente! L'idee etant de partager divers mets que l'on a choisis et que l'ont met au centre de la table. Du poisson grille, denomme "saba" en japonais (un delicieux poisson fume), des morceaux de cou de poulet (de la chair je precise, donc tout a fait mangeable!) avec des tiges d'ail - des tiges vertes ressemblant a des haricots verts et au gout leger - des gyozas, du porc saute aux legumes et un bouillon avec du tofu moelleux. Entre autres mets delicieux. Ah et j'oubliais, j'ai goute le fameux nato, une sorte de tofu fait de graines de soja fermente qui est tres fort au nez. J'etais plus ou moins emballee, mais en fait, le nato etait ici presente sous forme de mini mille feuille, la feuille etant une feuille d'algues. Il y avait donc ce gout d'algues qui me plait bien et le gout du nato lui meme n'etait pas vraiment fort. Une bonne surprise. J'espere faire prochainement d'autres decouvertes culinaires. A suivre!
20 octobre 2014

Et maintenant le Japon!

Bonjour a tous!
 
Je suis bien arrivee a Tokyo et le jetlag ce n'est pas tres drole, mais on fait avec.
Cela va passer.
 
Hiroko se trouve dans un quartier vraiment tres agreable, je suis tombee sous le charme! Elle habite au 21eme etage d'une tour et ainsi beneficie d'une superbe vue sur Tokyo (j'adore...). Elle a un acces direct (5eme etage) a un petit jardin en demi cercle, tres agreable pour prendre le soleil et profiter d'un peu de verdure. En sortant de chez elle, il y a tout plein de restaurants et en parallele de la rue principale (bruyante), il y a un canal au bord duquel voisinnent restaurants, cafes et boutiques de mode (un peu bobo tout ca, mais somme toute bien agreable!). Ca fait penser au canal St Martin a Paris.
 
Ce qui m'a frappe en arrivant c'est le nombre de gens qui  portent des masques, cad nombreux (dans l'avion deja). D'apres Hiroko, ce sont normalement des gens malades ou enrhumes qui ne veulent pas contaminer leur entourage, mais on voit des femmes tres appretees qui visiblement sortent avec des amis et ne semblent pas si malades que ca. Hiroko trouve ca ridicule et moi aussi il faut bien dire! Mais les japonais semblent assez inquiets vis a vis des microbes et epidemies. J'ai appris que les francais avaient 70% de risque d'attraper Ebola... d'apres les nouvelles japonaises! D'ailleurs on est scanne a l'aeroport pour verifier notre temperature corporelle... heureusement pas de probleme pour moi!
 
Dimanche j'ai eu la chance de croiser de nombreuses femmes portant des kimonos. Beaute des tissus et elegance de la tete aux pieds, j'ai ete subjuguee! Dans certains restaurants, les employees en portent aussi... c'est assez fascinant (pour l'instant, peut etre moins dans trois semaines, on verra!).
 
Aussi, il y a beaucoup de cyclistes, cela m'a un peu surprise, mais en bien! Ils ont pense aux parkings velo aussi, donc il semble que la ville promeuve ce moyen de transport ecolo. Et puis a chaque coin de rue, il y a des distributeurs de boissons - impossible de mourir de soif a Tokyo! Point important a signaler dans les grandes villes, on trouve facilement des toilettes publiques, dans la rue, les parcs, les metros meme. C'est bien pratique!
 
Enfin, les petites experiences que j'ai eues avec des passants ont ete tres positives, on m'a aide a trouver mon chemin et aussi ceux qui parlent un peu anglais n'hesitent pas a discuter un peu. J'ai ainsi fait un brin de causette avec une serveuse dans un salon de the et un vendeur au supermarche du coin. Bref, tout se passe tres bien. A suivre...
15 juin 2010

Bilan!

Je suis rentrée en France depuis quelques semaines déjà, mais l'aventure Argentino-Chilienne me hante encore... bien que la vie parisienne reprenne rapidement le dessus!

Les derniers jours passés à Buenos Aires étaient placés sous le signe du bicentenaire de la révolution (25 mai 1810 - 25 mai 2010) qui a amené les Argentins à se libérer du joug de leurs colonisateurs et déclarer leur indépendance quelques mois plus tard (9 juillet 1810). Bien que je quitte le pays le jour même du bicentenaire, j'ai pu profiter des festivités car la capitale - et tout le pays - a commencé à s'animer dès le vendredi 21 mai au soir. Les grands axes routiers du centre ville étaient fermés à la circulation et stands divers et scènes accueillant chanteurs et danseurs ont vite remplacé le ballet incessant des voitures. Bien sûr, les vendeurs ambulants ont profité de l'aubaine: vente de "panchos" (hot-dogs), cacahouètes sucrées, cocardes et drapeaux argentins à tous les coins de rue! Ambiance un peu fatiguante à la longue (beaucoup de monde) mais je pourrai dire que j'y étais! En parlant de bicentenaire, vous rappelez-vous ce que vous avez fait lors du bicentenaire de la révolution française en 1989 (la rubrique "commentaires" est toujours ouverte)? je n'ai guère de souvenirs, j'étais bien jeune!

Pour en venir à la conclusion de ce chapitre et de ce blog (sniffffffff), voici quelques chiffres: plusieurs kilos de dulce de leche, "medialunas" et "facturas" (viennoiseries) engloutis, un peu plus de 2000 photos, des centaines de rencontres dont de très belles rencontres "qui comptent", des milliers de kilomètres parcourus (estimation de 12 000 kilomètres!!!!) et une envie intacte de continuer à découvrir les beautés du monde. Il me reste encore pas mal de pays à explorer (les idées ne manquent pas, je vous rassure) et qui sait si l'Amérique du Sud a dit son dernier mot?

To be continued...

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23 mai 2010

Le temps passe vite...

Après avoir quitté San Pedro de Atacama, j ai retrouvé l Argentine pour mes derniers jours ici: la région nord, dont les villes principales sont Jujuy et Salta. Le retour en ville est toujours un peu difficile surtout à cause du trafic incessant... des voitures, du bruit, de la pollution à n en plus finir. On peut opter pour les rues piétonnes mais là on n a pas fini d´être fatigués parce qu il y a du monde, du monde, il faut zigzaguer entre les gens ou marcher lentement, difficile de marcher à son rythme. Je dois aussi dire que traverser la rue est toute une histoire: il y a peu de feux rouges, peu de passages piétons et de toute manière ils n ont l air de servir à rien du tout! Je râle beaucoup quand il faut traverser la rue car il faut attendre parfois très longtemps que toutes les voitures et bus soient passés et la traversée reste de toute manière dangereuse car l automobiliste n a pas l air de se soucier du piéton le moins du monde. Traverser avec des enfants?? Je le déconseille et me demande vraiment pourquoi il n y a pas de priorité pour l homme à pied dans ce pays...

Bref, je conseille fortement de ne pas trop s attarder dans ce monde hostile (bon ok, Salta a quand même beaucoup de charme au niveau architecture, musées, musique et gastronomie) et aller voir à l extérieur de la ville ce qui s y passe. La région nord est très riche au niveau nature. Il y a un parc national remplis de cactus, beaucoup de valons et montagnes, des forêts sauvages (type jungle) avec des araignées vénéneuses énormes dedans (!), des petits villages isolés au charme fou (Cachi), des rochers aux couleurs extraordinaires, des routes en lacet qui font un peu mal au coeur etc, etc. J ai d ailleurs mis quelques photos en ligne pour les amateurs.

A l heure où j écris je suis a Buenos Aires et il fait un temps absolument parisien: gris et pluvieux! La préparation psychologique pour le retour en France s intensifie!

8 mai 2010

San Pedro de Atacama - plus grand désert chilien

Depuis samedi soir (une semaine déjà!) je suis à San Pedro de Atacama, une oasis en plein milieu du desert chilien du meme nom (Atacama). Mon idée du désert (des dunes de sable à perte de vue, type Sahara) ne colle pas trop avec la réalité: depuis le village on voit des volcans et des montagnes en grand nombre et il y a finalement peu de plat dans la région: beaucoup de collines, de formations rocheuses (dont roche volcanique) et de sel (mais aussi des dunes de sable tout de même!). Il y a un bien un "salar" (desert de sel) mais il n est pas tout plat comme le salar d Uyuni en Bolivie, par exemple.

Le climat ici est assez rude. Disons que ca va pour les vacances, mais je n aimerais pas forcément vivre ici. Maintenant, en automne, c´est peut etre la meilleure saison tout de meme: il fait chaud et beau en journée (ca reste supportable, meme si le soleil tape fort entre 12:00 et 16:00 - creme solaire obligatoire!) et le soir il fait froid mais on n´atteint pas les records de l hiver. En ce moment on a donc dans les 25 degrés en journée et tout de même seulement 2 ou 3 degrés (voire moins) en soirée et la nuit. Dès que le soleil se couche on commence a bien sentir la différence et la nuit tombée on n a plus qu une envie, aller s enfermer dans sa chambre pour un peu de chaleur. Je précise aussi que le chauffage ne fait pas trop partie du paysage: on est dans le désert, alors il y a peu de combustibles, il faut tout faire venir d assez loin, du coup quasiment aucun hotel n a le chauffage ou alors il faut "taper" dans les hotels de luxe! Le proprietaire de mon hostel m a dit ne pas avoir le chauffage chez lui. Et pourtant, en hiver, soirées et nuits sont fraiches: les températures descendent facilement dans les moins 10, voire plus bas encore! Quand je vous parlais de climat "rude"! Les maisons sont en adobe: briques de terre et de paille cuites au soleil et c´est vrai que ca isole bien: dans ma chambre (enfin dortoir) on n a pas froid, mais on a quand meme trois couvertures pour dormir!. La variation de température en une seule journée peut atteindre 40 degrés celsius! (du style 30 degrés en journée et -10 le soir).

Tout ceci mis à part, le village a beaucoup de charme et rien qu en se balladant un peu dans les alentours, on en prend plein la vue. La nuit, on peut voir les étoiles comme nul part ailleurs: elles sont nombreuses, foisonnantes, lumineuses (il y en a même en couleurs et qui clignotent comme des spots!) on voit la voie lactée et j ai aussi vu des étoiles filantes! Du coup la région attire des projets scientifiques du monde entier et un grand observatoire radioastronomique est en cours d achèvement. Pour ma derniere soirée ici je vais d ailleurs aller observer les étoiles, ce soir meme!

Les principales excursions faites (ca rappelera des souvenirs à la famille Dameron!): cordillera de la sal, vallée de la mort et de la lune avec coucher du soleil (indescriptible et on se sent tout petit...), ruines de Pukara de Quitor et vue sur la région (à pied, puis a cheval, puis a nouveau a pied!), Salar de Atacama et lagune de Chaxa pour voir les flamands roses, Lagunas Miscanti-Miñique, à plus de 4000 mètres d altitude (deux lagunes sauvages au pied des volcans enneigés) et puis enfin, indispensable, hamac dans le patio de l hostel! J´ai finalement décidé de ne pas aller voir les impressionnants geysers du Tatio car: excursion bien crevante (depart a 4h du matin) et quand on arrive la bas, il fait -10 ou -15 degrés et comme on ne bouge pas trop (observation des geysers), on ne risque pas de se réchauffer. Il y a bien les thermes (eau chaude) mais il en faut du courage pour se deshabiller par moins 15 (se rhabiller est le pire m a-t-on dit et je veux bien le croire!). Bref, après réflexion et discussions avec d autres routards, je l ai mis de côté, mais les photos sont magnifiques!

4 mai 2010

et le camembert est attribué à...

personne!

Pas beaucoup de retour sur la question artistique, mais je remercie les 3 contributeurs (blog ou email). Afin que tout un chacun s endorme un peu moins "bête" ce soir, l artiste chilien dont il était question dans le post "Santiago du Chili - deuxième" est Juan Downey. Je vous invite à taper son nom dans google pour en savoir un peu plus :)

Je change de sujet, il y a quelques temps j ai rencontré un couple de francais engagés dans un petit tour du monde de quelques mois et il s avère qu ils ecrivent des articles concernant leur périple dans un magazine gratuit que l on trouve entre autre dans des restos et bars parisiens. Il s agit du magazine "Trends". Peut-être que vous pourrez le trouver? Leur article de mars ou avril concernait la Big Apple...

28 avril 2010

Dans une famille chilienne

Depuis samedi soir, je suis dans ma "famille chilienne", Isabel et Cesar, un couple chilien d une cinquantaine d annees, rencontré lors de mon sejour a Pucón. Ils habitent en pleine campagne pres d une ville balneaire du nom d´ Algarrobo. Isabel m a pris sous son aile et pour eux je suis (comme) leur fille et ils me traitent comme une Reine (petit dejeuner au lit, le grand luxe!!!)! Papa, maman, attention, pas sure que je revienne en France!!

Ils habitent une maison toute en bois qu ils ont construit eux memes au fil des ans. Elle est superbe et la campagne et les collines autour sont magnifiques. Il n a pas plu depuis un moment et nous sommes en automne alors c est tres sec par contre. Mes hotes sont d une gentillesse incroyable et ils font tout pour que je me sente bien. Vu le contexte, ce n est pas tres difficile! J aurai meme un peu de mal a partir pour tout dire. Dimanche, apres le passage "obligé" a la messe (en tous points similaire a la messe en France, mais avec probablement plus d adeptes), nous avons déjeuné dans un petit resto typique (viande de boeuf "a lo pobre" pour moi) puis ils m ont fait découvrir la côte, les differentes stations balneaires (vides a cette epoque de l année, quel plaisir d avoir la plage pour nous tous seuls). Le soleil était avec nous et c´était bien agréable de revoir la mer (plus vue depuis Ushuaia, mais ici c est le Pacifique). A certains endroits, je me serai crue en Bretagne sur la côte de granit rose avec tous ces rochers colorés... Pas de baigneurs, a part quelques surfers ca et la. Il faut sacrement aimer l eau froide dans ce coin car l eau ne monte pas a plus de 9 degrés! J ai fait répéter plusieurs fois, mais ils m ont redit la meme chose "9 degrés"!

22 avril 2010

Santiago du Chili / deuxieme

Je pensais ne pas forcement apprecier Santiago et puis finalement je m y
suis bien plu. Ce n est certainement pas la plus belle capitale qu on puisse
imaginer en terme d' architecture ou d' esthetisme, mais comme toute grande
ville, on trouve de quoi faire a tous les coins de rue. Impossible de s
ennuyer entre les incontournables touristiques / le Mont San Cristobal, la
Plaza de armas, les musees etc / les cafes, les terrasses, les parcs et les
surprises denichees au coin de la rue.

Il y a par exemple a Santiago une tres belle tour / gratte ciel/ en forme de
telephone mobile et bien cette tour abrite actuellement une exposition a
entree libre sur un artiste chilien prolifique dont je n avais jamais
entendu parler : dessin, peinture, video / beaucoup de videos / photos,
design et objets, il a tout fait et a ete expose partout dans le monde. C'
etait un artiste visiblement tres engage pour l Amerique Latine qui etait
son theme privilegie. Est ce que quelqu un peut deviner de qui il s agit? J
attends vos commentaires!

Dans les surprises du coin de la rue, je suis passee plusieurs fois devant le theatre
universitaire de Santiago qui joue en ce moment "Carne de Aire"
un ballet inspire des poemes d amour de Pablo Neruda - nombre d entre eux
sont d ailleurs lus pendant le spectacle. Je viens de voir cette oeuvre vendredi soir
soir, a un prix defiant toute concurrence / il faudra m expliquer pourquoi c
est si peu cher, meme pour un chilien, 5000 pesos pour les meilleurs places,
soit 7 euros pour nous, ou une douzaine de tickets du metro de Santiago ou un repas vraiment donné au resto! Je suis sortie enchantee, sur le plan esthetique, technique et emotionnel, il y avait de quoi faire et certains tableaux etaient d une rare emotion, les larmes me sont montees aux yeux dans les moments les plus sombres et desesperes. Impossible a resumer, on se laisse surtout emporter par l
ambiance, les sentiments et la pure beaute des gestes (meme si je n ai pas aimé tous les tableaux). Le final etant assez
hypnotique avec tous les danseurs engages dans une marche somnanbulique. Le
choregraphe a d ailleurs invité ensuite les spectateurs a monter sur scene
pour entamer cette danse avec les danseurs.

Santiago, c est aussi la ville oú le poete Pablo Neruda a vécu. Sa maison sur plusieurs niveaux (que j ai visitée) reflete bien son amour de la mer, son cote excentrique (artiste forcément!) et collectionneur : tableaux achetés et oeuvres offertes par ses amis artistes, vaisselle en verre colorée, objets de bateaux et navires transformés en objets decoratifs etc. Il me reste a visiter ses deux autres résidences: l une a Valparaison et l autre en bord de mer, pres de Valparaiso.

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